A la marge

Rares sont les films français qui osent ne pas emprunter les chemins si bien balisés de la comédie (ou du drame) bourgeois, ou bien du polar. Il y a bon nombre de dangers à parcourir d'autres sentiers et à aborder le sort de ceux que l'on qualifie faute de mieux, d'exclus ou de marginaux. Difficile d'aborder cet "autre" monde sans tomber dans la pitié misérabiliste, ardu aussi d'éviter le chantage à l'émotion devant un enfant abandonné par sa mère. Avec Versailles, Pierre Schoeller ne tombe dans aucun piège, mieux, il parvient à réaliser un film digne, droit, proche de ses personnages dont il ne dissimule pas les failles sans en tirer d'édifiantes lecons de vie ou de morale. On apprécie ce souci de choisir un cinéma social nettoyé de tout cliché parasite.



01/09/2008
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