Chine, ma douleur



Les personnages de Jie Zhangke sont en général désenchantés mais là, dans le languissant "Still life", ils promènent leur insondable nostalgie dans le paysage grandiose des Trois gorges avec encore plus de tristesse que d'habitude. Le message est clair : regardez ces bâtiments que l'on détruit c'est une part de la Chine éternelle qui disparait pour laisser la place à une nouvelle nation dont les fondations ne reposent que sur l'argent et la rage de consommer. A l'écran, cela donne un fil lent et contemplatif, antonionien d'une certaine manière, qui a ses qualités mais aussi une fâcheuse tendance à recourir aux ellipses et à une narration plus que diaphane.




15/05/2007
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