L'horizon infini des steppes (Chant des mers du sud)

Ah, que l'Asie centrale est belle ! Les steppes infininies sous un ciel qui ne l'est pas moins, le vert émeraude des lacs, les pics enneigés des montagnes... La somptuosité de sa photo est la première chose que l'on remarque dans Chant des mers du sud. Autre caractéristique : sa truculence, cette vitalité qui s'exprime à travers des injures fleuries, des bagarres homériques et de bonnes cuites pour enterrer la hache de guerre. L'intrigue du film de Marat Sarulu, cinéaste kirghize, se perd parfois en chemin mais on en retient l'essentiel : un plaidoyer pour la multiethnicité (kazakhs, russes, mongols, cohabitent avec plus ou moins de bonheur) qui débouche sur une fraternité un peu rude, mais joviale, et de toute manière soluble dans le mauvais alcool et les longues chevauchées à cheval jusqu'au bout de l'horizon. lequel est infini, comme de bien entendu.












01/03/2010
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