Mizoguchi féministe

Après une grande cure de Naruse et Ozu, revenir à Mizoguchi, maître absolu pour beaucoup, s'imposait. "Une femme dont on parle" date de 1954, une année féconde pour le cinéaste puisqu'il tourna également "L'intendant Sando" et "Les amants sacrifiés". Le film, d'une limpidité absolue, est l'un des plus féministes que Mizoguchi ait réalisé. Les hommes y sont veules et les femmes courageuses et honnêtes. Un peu manichéen peut être mais pas foncièrement faux, n'est ce pas ? Par ailleurs, l'activité de la maison de geishas y est décrite avec un grand luxe de précisions et constitue un témoignage précieux quoique naturellement exotique pour les occidentaux.


09/02/2007
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