Mort de faim

Un cinéaste est né. Steve McQueen (nom facile à retenir) démontre dès son premier film un sens de l'image éblouissant qui laisse augurer d'un bel avenir. Ceci posé, Hunger est cependant un film qui laisse sur sa faim. Hormis un superbe face à face de 20 minutes entre Bobby Sands et un prêtre, le film est quasi insoutenable de bout en bout. Violences extrêmes contre les détenus, détails scatologiques, stigmates de la déchéance physique : McQueen transforme le spectateur en voyeur qui n'en peut mais. En outre, le scénario prend parfois des chemins de traverse surprenants et se fait volontiers elliptique au grand dam du quidam qui connaitrait mal l'historique du conflit en Irlande du nord. Fallait être aussi radical pour évoquer la mort de Bobby Sands et de 9 de ses compagnons dans les geôles britanniques ? C'est plus que contestable.



14/12/2008
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