Si je veux siffler, je siffle (Roumanie)
Eu cand vreau sa fluier, fluier (Florin Serban, 2010)
Au sein de la nouvelle vague roumaine, le film de Florin Serban a l'impact d'un tsunami. Un centre de détention pour jeune délinquants, pour cadre, un garçon de 18 ans à la veille de sortir apprend que sa mère détestée est revenue pour emmener son jeune frère en Italie. Toute la rage contenue explose alors dans des scènes de pure adrénaline que le style réaliste de Serban, qui a tourné avec de vrais détenus, rend encore plus âpre. Sur un thème rebattu au cinéma, le cinéaste injecte une tension inouïe, une intensité due aussi à un scénario d'une précision horlogère, qui alterne moments forts et pauses, dans un environnement clos et anxiogène. Un véritable uppercut qui fait mal. Et beaucoup de bien.
Au sein de la nouvelle vague roumaine, le film de Florin Serban a l'impact d'un tsunami. Un centre de détention pour jeune délinquants, pour cadre, un garçon de 18 ans à la veille de sortir apprend que sa mère détestée est revenue pour emmener son jeune frère en Italie. Toute la rage contenue explose alors dans des scènes de pure adrénaline que le style réaliste de Serban, qui a tourné avec de vrais détenus, rend encore plus âpre. Sur un thème rebattu au cinéma, le cinéaste injecte une tension inouïe, une intensité due aussi à un scénario d'une précision horlogère, qui alterne moments forts et pauses, dans un environnement clos et anxiogène. Un véritable uppercut qui fait mal. Et beaucoup de bien.