Suite japonaise (6)

Keisuke Kinoshita est né le 5 décembre 1912 à Hamamatsu. Après des études de photographie, il entre à la Schochiku en 1933 comme cameraman. Il tourne son premier film en 1943. Très prolifique dans les années 50, il aborde tous les genres et s'illustre dans des comédies ou mélodrames populaires. Il est fasciné par les thèmes de l'innocence et de la pureté et impose un style visuel flamboyant. Il est mort en décembre 1998.

Carmen revient au pays (1952).
Le premier film japonais en couleurs. L'histoire loufoque d'une danseuse de cabaret de retour dans son village natal. La jeune délurée décide de monter un spectacle de strip tease qui va mettre en émoi la population. Drôle de film à l'humour difficile à saisir pour un occidental.
La tragédie du japon (1953).
Une jeune veuve pauvre consent à tous les sacrifices pour élever ses enfants. Le film est une dénonciation forte de la dégradation des mœurs traditionnelles au temps de l'occupation américaine. Emaillé de séquences d'actualité, il devient un quasi documentaire poignant et d'un réalisme cru.

Carmen revient au pays (1952).
Le premier film japonais en couleurs. L'histoire loufoque d'une danseuse de cabaret de retour dans son village natal. La jeune délurée décide de monter un spectacle de strip tease qui va mettre en émoi la population. Drôle de film à l'humour difficile à saisir pour un occidental.
Les vingt quatre prunelles (1953).
L'histoire d'une institutrice sur une île désolée qui voit ses anciens élèves mourir les uns après les autres pendant la guerre. Cette oeuvre déchirante est le chef d'oeuvre humaniste de Kinoshita, émouvant jusqu'aux larmes.

La ballade de Narayama (1958).
Une des innombrables versions de cette histoire tirée des nouvelles de Schichiro Fukazawa. Plus théâtrale et moins fidèle que celle de Shohei Imamura qui valut à ce dernier la Palme d'or à Cannes.



12/08/2009
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