Un bleu d'Espagne

"Azul" de Sanchez Arevalo a triomphé aux derniers Goyas (les Cesar espagnols). Guère étonnant car ce premier long métrage annonce un auteur doué qui ira loin s'il sait domestiquer sa fougue en suivant la trace d'Almodovar. Impossible en effet de ne pas penser au plus grand cinéaste espagnol dans cet Azul qui possède nombre de points communs de la période movida du maître : dialogues qui crépitent, personnages barrés et baroques, situations incongrues et drôlatiques, mise en scène dynamique...Sanchez Arevalo a les défauts de ses qualités : il a trop de choses à dire et le fait avec excès. Laissons lui le temps de vieillir, le jeune homme est prometteur.


27/03/2007
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