Une pâle lumière nordique (Just another love story)

Outre Le veilleur de nuit (original et remake), Ole Bornedal a tourné Dina (drame) et Vikaren (horreur parodique), l'un passé inaperçu, l'autre toujours inédit en France. Avec Just another love story (titre idiot), le cinéaste danois va renforcer sa réputation de bon faiseur de thrillers noirs comme l'encre, baignés par la pâle lumière nordique (Dieu que le ciel semble bas et lourd de sombres menaces). Le scénario, pris de manière linéaire, serait déjà suffisamment tordu et sordide mais Bornedal en rajoute encore avec un montage haché et quelques effets de manche dans sa mise en scène qui rendent l'atmosphère davantage malsaine. "Ce n'est pas une fin hollywoodienne" dit une voix off sépulcrale, à quelques encablures du dénouement. C'est une évidence, et qui fait la force (originalité du traitement) et la faiblesse (abus de rebondissements) de ce long-métrage, peu recommandé aux âmes sans cible. C'est à dire à ceux qui n'ont pas de goût pour les glauques ambiances de contrées sans soleil.




09/01/2010
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