Descendu du Shortbus
Jeudi 9 novembre
Attention, Shortbus a tout pour devenir un objet cul(te) : pratiques sexuelles diverses montrées sans tabou, hédonisme teinté de déprime, thérapie de groupe...bref, on se croirait revenu dans les années 70, avec le même esprit libertaire, mais avec le nuage sombre du traumatisme post 11 septembre.
Soit on est fasciné, soit on trouve franchement déplaisant l'étalage des chairs et inepte le scénario qui se contente de coller quelques vignettes à la suite. Plutôt que quelque part entre Oshima et Pasolini, on se demande parfois si l'on pas plutôt proche d'un Vadim version X. Pour ma part, je suis descendu rapidement du Shortbus et je me suis copieusement ennuyé. Mais je conçois que l'on puisse aimer cela.