Le tissu des souvenirs acidulés (Gamines)

On n'a pas oublié la délicatesse de Brodeuses, le premier film de Eléonore Faucher. On la retrouve dans son adaptation sensible du livre de Sylvie Testud, Gamines, surtout dans la partie consacrée à l'enfance, toute en touches impressionnistes, avec une gaieté transalpine (joli cocktail de chansons italiennes) teintée de gris par l'absence du père. L'époque contemporaine, celle de l'âge adulte de Testud, est traitée de façon plus convenue, la mise en scène s'y faisant plus lourde et démonstrative. Cela ne ternit pas l'impression générale de cette chronique douce amère, très personnelle et exempte des clichés souvent attachés à l'enfance, joliment brodée avec le tissu des souvenirs acidulés.



20/12/2009
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