Medem, je vous aime




Il y a des artistes que l'on admire et d'autres que l'on aime parce qu'ils ont su toucher en vous un point sensible, comme s'ils vous parlaient à l'oreille. Avec Mikio Naruse hier, Julio Medem aujourd'hui, ce sentiment de convergence d'âmes est extrêmement fort. Du cinéaste basque je connaissais L'écureuil rouge, Les amants du cercle polaire et Lucia y el sexo. Ce week end, j'ai enfin découvert Vacas et Tierra, ses premier et troisième films et, dire que je suis tombé sous le charme, une fois encore, est un euphémisme. Il est facile de se gausser du style de Medem, un réalisme magique et tellurique, et de l'accuser de maniérisme voire de "pompérisme". Peu me chaut. Cette relation intime et troublante que j'entretiens avec le cinéaste m'appartient et me fait me sentir moins seul dans un monde dont je partage de moins en moins les valeurs. Medem, je vous aime.


23/07/2007
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