Si vous aimez les chiens (Greenberg)

Le problème des films avec un héros dépressif, c'est qu'ils sont souvent déprimants. Prenez Greenberg, de Noah Baumbach, c'est tout à fait ça, il sort de l'hopital, ne veut rien faire et a du mal à se remettre de ses illusions perdues de jeunesse (il a 41 ans). Les scènes s'enchaînent, mais ça patine un peu dans le semoule (le premier long de Baumbach, Les Berkman se séparent, avait aussi ce côté léthargique). Greenberg n'est pas loin d'aller vers la comédie, mais Baumbach se retient, le bougre, comme si c'était vulgaire. Du coup, c'est plutôt une comédie romantique masquée (voir la fin) dans la grande tradition du cinéma américain indépendant. On a l'impression sans arrêt que le réalisateur se dit "faut que je fasse décalé et original, yeah man, c'est cool". Sinon, Ben Stiller est bien et le berger allemand, encore mieux. La scène d'ouverture rappèlera de bons souvenirs à certains (à condition d'être au moins quadra) : Steve Miller Band dans la B.O, bonne pioche. Un film qui s'appréciera différemment selon son humeur du moment, euphorique ou mal dans sa peau, ce ne sera pas pareil. Si on aime les chiens, en revanche, il est recommandable.




23/05/2010
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