Une autre histoire italienne

Il est bien loin le temps des comédies italiennes "al dente" signées Scola, Comencini ou  Risi.  Désormais, la production transalpine est plutôt orientée comédie dramatique avec un ton résolument amer où le fait de survivre, vaille que vaille, semble surpasser l'idée de recherche du bonheur. Signe des temps, après Ciao Stefano, très réussi, débarque Saturno contro de Ferzan Oztepek où un voile noir semble envelopper toutes les émotions. Il y a bien du vin, des pâtes et des repas entre amis mais le coeur n'y est plus d'autant qu'un drame vient frapper cette petite communauté. La mise en scène d'Ozpetek n'allège en rien la langueur ambiante. Fini de rire, l'heure est à la tristesse et à la mélancolie, même pas douce. La dolce vita n'est plus qu'un lointain souvenir.




16/07/2008
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