Agatha crispée

En passe de devenir un genre à part entière dans le cinéma français, l'adaptation de romans d'Agatha Christie avait donné lieu jusqu'alors, avec Pascal Thomas, à des oeuvres ludiques et un tantinet irrévérencieuses. Bonitzer, dans Le grand alibi, est sans doute plus fidèle à la romancière anglaise mais cela n'explique pas la fadeur de l'ensemble, une enquête mollement menée et une étude sociale sans saveur. Quant aux dialogues, Dieu qu'ils sont ternes, même dits par d'excellents acteurs. On n'avait nul besoin d'une Agatha crispée. A oublier.



06/05/2008
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