Au fin fond du Queens

Petit, indépendant et américain sont des qualificatifs qui vont plutôt bien ensemble et qui donnent, le plus souvent, d'excellents films, labellisés Festival de Sundance, d'une grande richesse sociale et dramatique, pour peu qu'il y ait un vrai regard derrière la caméra. Chop Shop est de cette veine quoique la réussite ne soit pas flagrante. Rien à dire sur le côté documentaire, la description de ces ferrailleurs du fin fond du Queens, est bien vue. Plus faible est la partie fiction, soit le quotidien d'un gamin, abonné aux petits boulots et à l'illégalité, et de sa soeur aînée. Si l'on comprend bien la volonté du réalisateur de refuser l'apitoiement facile, il en résulte néanmoins un film qui ne prend pas parti, linéaire et sans réelle aspérité. On en sort en disant "pas mal" et rien de plus.




15/10/2008
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