Brouillon du Venezuela (Cartes postales de Leningrad)

Le cinéma du Venezuela ? Euh..., à part une poignée de films de Fina Torres (Oriana, Mécaniques célestes...), c'est plutôt terra incognita, de ce côté-ci de l'Atlantique. Représentant de son pays aux Oscars 2008, Cartes postales de Leningrad jouit d'une excellente réputation, fruit d'une participation active à de nombreux festivals. Las, la promesse est loin d'être tenue et le film, qui, à hauteur d'enfant, raconte le Venezuela des années 60 et ses guerilleros qui luttent contre la junte militaire, est totalement brouillon. Mariana Rondon, la réalisatrice, compose un patchwork difficilement digeste, qui se voudrait surréaliste et ludique, et qui est surtout clinquant et maniériste. La cinéaste convoque tous les effets visuels à sa disposition : noir et blanc, split screens, animation, ralentis..., pour un résultat certes original mais qui a le fâcheux défaut de ne pas traiter réellement le sujet. Vraiment dommage.



12/03/2009
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