Chronique sociale à l'eau de rose (Number one)

Le nouveau code de la famille, adopté au Maroc en 2004, a quelque peu chamboulé les fondements d'une société patriarcale. La réalisatrice de Number one prend le prétexte de cette récolution pour attaquer le machisme ambiant et le conservatisme du pays. Censé être une comédie légère et grand public (gros succès au Maroc), le film s'essaie gentiment à la provocation. Il souffre d'une baisse de rythme à sa moitié, quand le héros viril devient doux comme un agneau. La chronique sociale à l'italienne s'évapore alors vers une fable consensuelle et innofensive, digne d'un feuilleton à l'eau de la rose. Number one ne franchit pas la ligne jaune mais la censure marocaine l'aurait-elle permis ?



23/09/2009
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