Cyborg et tellement dément
Excellent dans le film noir (Old boy, Lady vengeance), Park Chan-Wook s'essaie à un tout nouveau genre avec Je suis un cyborg, qu'il est d'ailleurs difficile de définir (fantastico-poético-délirant ?). Ce qui est pratique, dans un film censé se dérouler dans un asile d'aliénés, c'est que tout est susceptible d'arriver. Park, dont la créativité visuelle est indéniable, ne s'en prive pas et s'amuse comme un petit fou dans la mise en situation de scènes démentes. Le spectateur a le choix : soit il entre dans ce monde "parallèle" avec enthousiasme, soit il reste en lisière et, en conséquence, trouve l'exercice lassant et furieusement vain. Cyborg et tellement...dingue.
