De l'utilité des remakes
Il est beaucoup question actuellement de remakes avec notamment la nouvelle version du Deuxième souffle de Melville signée Corneau à sortir à la rentrée prochaine ou encore le projet concernant Bunny Lake a disparu (qui ne pourra jamais être aussi bon que l'original de Preminger).
Ozu, lui, n'a pas hésité à faire des remakes de ses propres films, la plupart du temps à 20 ans d'intervalle. C'est le cas d'Herbes flottantes, nouvelle version en couleurs en 1958 d'une oeuvre datée de 1934. Le film est bon, superbe plastiquement, mais tellement proche de l'original que son impact est évidemment moindre. L'utilité des remakes ? Elle ne me parait pas évidente.
Ozu, lui, n'a pas hésité à faire des remakes de ses propres films, la plupart du temps à 20 ans d'intervalle. C'est le cas d'Herbes flottantes, nouvelle version en couleurs en 1958 d'une oeuvre datée de 1934. Le film est bon, superbe plastiquement, mais tellement proche de l'original que son impact est évidemment moindre. L'utilité des remakes ? Elle ne me parait pas évidente.