Douceur andalouse

AVRIL 97     ANDALOUSIE

Au Printemps, l'Andalousie est une belle qui se laisse aisément cueillir. Seville, Cordoue, Grenade : des étapes de choix dans une douceur hautement mélancolique.


Je me souviens :


des affiches annonçant les prochaines corridas
de la lecture d'El pais, de Sur et d'El mundo
des churros huileux du matin
d'un petit somme sous un oranger à Cordoue
du gaspacho et de la queue de taureau
de la bière cruzcampo
des tableaux de Julio Romero Torres
du charme des ruelles cordouanes
des tapas du bar Santos
de la plaza de toros de Seville
de longues promenades le long du Guadalquivir
des gradins du bar El patio
de la vue du haut de la Giralda
d'une gitane mal embouché
du somptueux parc Maria Luisa
des azulejos des provinces, place d'Espagne
de l'exquis Barrio Santa Cruz
des jardins de la casa de Pilatos
des supporters du Betis qui m'ont gâché ma nuit
du cordon de police à la Macarena
de la brocante de la rue Feria
de la lenteur du train "regional"
d'une première visite incomplète à l'Alhambra
de la magnificence du palais Nasrides
du goût du Moscatel dans un bar de Malaga






05/01/2007
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