Encore des films à La Rochelle (10)
Plus de 10 jours sont passés depuis la fin du festival. 32 films
vus. Et combien d'autres que je regrette d'avoir raté ? Comme un
cinéthon, dont certaines images restent gravées pour longtemps. Depuis,
Bernard Giraudeau, ce rochelais aux semelles d'écume, a tiré sa
révérence. Bon vent ...
Epsode 9 : Une fin de loup
Finir en beauté. Que les films soient à la hauteur, pour ce dernier jour. J'ai quitté l'hôtel, mon bar favori, ma routine ephémère, bardé de souvenirs passés et à venir.
La journée commence bien avec Un homme qui crie, le film tchadien récompensé à Cannes. Contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser, c'est un film doux, la colère est intérieure, la guerre est loin. Au-delà de ses résonnances politiques, Un homme qui crie est avant tout centré sur des relations père/fils complexes, brutales, anxieuses. A l'affiche à partir du 23 septembre.
C'est dimanche. Je cherche un endroit pour manger. Ce sera du côté du marché. Aiguillettes de canard et bière au goût de cerise. Puis la queue, pour voir Yo, Tambien (désormais en salles). Une merveille que ce film (J'en parle par ailleurs), qui réussit l'exploit d'être à la fois émouvant (très) et drôle (infiniment).
Ne reste plus qu'à terminer avec Octobre, film péruvien énigmatique, une plongée dans un monde sordide : prêteur sur gages, prostitutuées, malades... Lima sans fard, au plus bas de l'échelle. Annoncé comme devant durer 1h45, il se termine trente minutes avant. Erreur de la programmation ou copie incomplète ? Comme le film est mystérieux et n'a pas de réel dénouement, il n'y a pas de réponse à la question.
L'heure est venue de saluer La Rochelle. A l'année prochaine, évidemment. Un autre festival, les mêmes battements de coeur.
Un homme qui crie.
See you, lecteurs ...
Epsode 9 : Une fin de loup
Finir en beauté. Que les films soient à la hauteur, pour ce dernier jour. J'ai quitté l'hôtel, mon bar favori, ma routine ephémère, bardé de souvenirs passés et à venir.
La journée commence bien avec Un homme qui crie, le film tchadien récompensé à Cannes. Contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser, c'est un film doux, la colère est intérieure, la guerre est loin. Au-delà de ses résonnances politiques, Un homme qui crie est avant tout centré sur des relations père/fils complexes, brutales, anxieuses. A l'affiche à partir du 23 septembre.
C'est dimanche. Je cherche un endroit pour manger. Ce sera du côté du marché. Aiguillettes de canard et bière au goût de cerise. Puis la queue, pour voir Yo, Tambien (désormais en salles). Une merveille que ce film (J'en parle par ailleurs), qui réussit l'exploit d'être à la fois émouvant (très) et drôle (infiniment).
Ne reste plus qu'à terminer avec Octobre, film péruvien énigmatique, une plongée dans un monde sordide : prêteur sur gages, prostitutuées, malades... Lima sans fard, au plus bas de l'échelle. Annoncé comme devant durer 1h45, il se termine trente minutes avant. Erreur de la programmation ou copie incomplète ? Comme le film est mystérieux et n'a pas de réel dénouement, il n'y a pas de réponse à la question.
L'heure est venue de saluer La Rochelle. A l'année prochaine, évidemment. Un autre festival, les mêmes battements de coeur.
Un homme qui crie.
See you, lecteurs ...