Gene Tierney (1920-1991)
Gene Tierney débute à Broadway à l'âge de 19 ans : triomphe !
Hollywood l'engage illico et c'est Le Retour de Frank James (Fritz Lang, 1940). Elle se révèle ensuite au public dans des rôles teintés d'exotisme. Métisse dans Shanghaï Gesture (Joseph von Sternberg, 1941), elle est une Polynésienne dans Son of Fury (John Cromwell, 1942). Dans Le Ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943), vieillie pour l'occasion, elle surprend et charme par la subtilité de son jeu. Gene Tierney devient un mythe vivant du cinéma grâce à Laura (1944), d'Otto Preminger. Elle y interprète au côté de Dana Andrews une ravissante jeune femme, mystérieuse et fragile, qui fascine les hommes. Son talent est récompensé par une nomination aux Oscars en 1945 pour Péché mortel. En dépit d'un début de carrière fulgurant, Gene Tierney se débat avec sa vie sentimentale et sombre dans la dépression (tentative de suicide inclue); elle perd très vite son rang de star. En 1962, elle tente vainement un retour sous la direction de Preminger dans Tempête à Washington. Remariée, la fin de sa vie sera plus paisible. A lire, son autobiographie : "Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma."
Hollywood l'engage illico et c'est Le Retour de Frank James (Fritz Lang, 1940). Elle se révèle ensuite au public dans des rôles teintés d'exotisme. Métisse dans Shanghaï Gesture (Joseph von Sternberg, 1941), elle est une Polynésienne dans Son of Fury (John Cromwell, 1942). Dans Le Ciel peut attendre (Ernst Lubitsch, 1943), vieillie pour l'occasion, elle surprend et charme par la subtilité de son jeu. Gene Tierney devient un mythe vivant du cinéma grâce à Laura (1944), d'Otto Preminger. Elle y interprète au côté de Dana Andrews une ravissante jeune femme, mystérieuse et fragile, qui fascine les hommes. Son talent est récompensé par une nomination aux Oscars en 1945 pour Péché mortel. En dépit d'un début de carrière fulgurant, Gene Tierney se débat avec sa vie sentimentale et sombre dans la dépression (tentative de suicide inclue); elle perd très vite son rang de star. En 1962, elle tente vainement un retour sous la direction de Preminger dans Tempête à Washington. Remariée, la fin de sa vie sera plus paisible. A lire, son autobiographie : "Mademoiselle, vous devriez faire du cinéma."