Julie London (1926-2000)
Née le 26 septembre 1926 à Santa Rosa (Californie), Julie London est
une enfant de la balle, fille unique d'un couple de chanteurs et
danseurs. A 15 ans, elle quitte l'école et devient liftier dans un
grand magasin. C'est tout naturellement dans un ascenseur qu'elle se
fait remarquer par Sue Carol, agent artistique qui, en 1944, lui fait
tourner son premier film, Nabonga. Elle joue ensuite dans La maison
rouge (Daves), Horizons en flammes (Mann) puis délaisse le cinéma pour
se consacrer à sa vie d'épouse et de mère. Elle fait sa réapparition
dans La blonde et moi (Tashlin), en 1953, où elle interprète Cry me a
river. C'est le début de la gloire
dans un domaine auquel elle donnera la préférence, l'art vocal, avec
pas moins de 32 albums enregistrés. Le cinéma reste un violon d'Ingres
avec des rôles dans Libre comme le vent (Parrish), L'homme de l'ouest
(Mann), jusqu'à son dernier film, The George Raft story en 1961. Elle
apparait ensuite épisodiquement dans des séries télévisées, Emergency,
dans les années 70, lui apportant un regain de notoriété. Elle est
décédée le 18 octobre 2000 en Californie.