L'amour est enfant de Boleyn
Deux raisons valables pour aller voir "Deux soeurs pour un roi" : découvrir un épisode méconnu de l'histoire d'Angleterre ; assister à l'affrontement royal entre la Portman et la Johansson. Dans les deux cas, le spectateur sera forcément déçu. Non que Natalie -manipulatrice- ni Scarlett -victime- ne soient à la hauteur, ce sont de grandes actrices, où est le "scoop" ? Le souci est ailleurs, dans la mise en scène scolaire de Justin Chadwick, incapable de donner de l'épaisseur à cette histoire pourtant fascinante, le dindon de l'affaire étant Henry VIII, très falot. L'amour est enfant de Boleyn ? On eût aimé le voir affirmer avec davantage de conviction qu'à travers ce joli livre d'images.