Le bon samaritain (Sept vies)

Déjà, dans ses films italiens (Juste un baiser, Souviens-toi de moi), Gabriele Muccino manifestait une certaine tendance au sentimentalisme, heureusement annihilé par un humour et une vitalité très latines. Depuis qu'il tourne à Hollywood, le cinéaste, hélas, laisse libre court à ses penchants et ajoute parfois un peu de moralisme irritant (A la recherche du bonheur). Dans Sept vies, à l'abracadabrant scénario, le ridicule est cette fois atteint, haut la main. L'histoire de ce mystérieux bon samaritain, lesté d'un lourd secret (vous m'en direz tant) est à la fois confus, lacrymal et convenu, ce qui fait beaucoup pour un seul film. Comment Will Smith et Rosaria Dawson arrivent-ils à surnager dans cet océan béat de platitudes sur la destinée humaine ? C'est un miracle inexplicable et la seule raison d'aller jusqu'au bout d'un des mélodrames les plus ineptes de l'histoire du cinéma.



17/01/2009
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