Le grand épris de Monaco
Les films d'Anne Fontaine sont en général saturés d'ambigüités, de façon à laisser toute la lumière à ...la part de l'ombre. A première vue, La fille de Monaco est plus lisse et d'une lecture aisée avec un triangle classique : le brillant avocat sur le retour, la bimbo ambitieuse et le garde du corps ténébreux. Alors, comédie enjouée ou thriller vénéneux ? A vrai dire, ni l'un ni l'autre...Est-ce le climat émollient de la Côte d'Azur ? L'exercice de style est assez vain et le retournement final, peu crédible. A côté d'un Luchini attendu (le grand épris de Monaco), et d'une Louise Bourgoin qui joue sur un seul registre, Roschdy Zem impose une belle présence. Insuffisant pour sauver le film d'une certaine convention.