Le printemps du cinéma tchèque (6)


Marketa Lazarova (Frantisek Vlacil, 1967)
Filme culte (enfin, pour certains). Une vision du Moyen-Âge très personnelle. De superbes images, c'est incontestable, mais au service de quoi ? D'une histoire hermétique, qui doit bien avoir un sens, à condition de possèder les clés. A périr d'ennui devant cette vaine agitation et cette violence récurrente. Parfois, on pense à Tarkovski et, parfois pas. Le plus souvent, on pense à quelque chose d'autre. Sur 2h38, cela laisse le temps de laisser son esprit vagabonder.



Le marteau des sorcières (Kladivo na carodjenice, Otakar Vavra, 1970)
Chasse aux sorcières en Bohème, au milieu du 17ème siècle. La folie furieuse de l'Inquisition, les forces de l'obscurantisme en action. Un thème vu ailleurs, mais rarement avec cette force et cette évidence. Le film, par son esthétique et son montage, évoque irrésistiblement les premières oeuvres de Schlöndorff. Douloureux comme une crucifixion. On n'est pas loin du chef d'oeuvre.




13/09/2010
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