Les pores de l'angoisse (A bout portant)
A bout portant ? Le genre de film qu'on raterait facilement pour tout un tas d'a priori. Parce que le genre est trop balisé, parce que Pour elle
de Cavayé n'était pas totalement convaincant, parce que Lellouche, on y croyait
moyen dans un thriller. C'est pourtant dommage de passer à côté.
Un Cavayé qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop. Oui, trêve de plaisanteries, A bout portant dépasse largement ce qu'on peut attendre d'un thriller moderne. Pas de mauvais cholestérol là-dedans, de l'adrénaline pure, un minimum d'invraisemblances et de coïncidences parce que, quand même, c'est du cinoche, un sale air de la peur qui traverse les pores de l'angoisse. Le scénario est linéaire, mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est écrit au cordeau, avec une sophistication sous-jacente. Lellouche est vraiment très bon et Zem et Lanvin assurent comme des bêtes sauvages. Eh oui, la dernière partie dans le chaos du commisariat, c'est de l'art brut(al) ! Ce serait américain, on crierait au génie. Pas la peine d'attendre le remake, ce sera forcément moins bien.
Un Cavayé qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop. Oui, trêve de plaisanteries, A bout portant dépasse largement ce qu'on peut attendre d'un thriller moderne. Pas de mauvais cholestérol là-dedans, de l'adrénaline pure, un minimum d'invraisemblances et de coïncidences parce que, quand même, c'est du cinoche, un sale air de la peur qui traverse les pores de l'angoisse. Le scénario est linéaire, mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est écrit au cordeau, avec une sophistication sous-jacente. Lellouche est vraiment très bon et Zem et Lanvin assurent comme des bêtes sauvages. Eh oui, la dernière partie dans le chaos du commisariat, c'est de l'art brut(al) ! Ce serait américain, on crierait au génie. Pas la peine d'attendre le remake, ce sera forcément moins bien.