Mort plutôt que vif
Neil Jordan aux commandes, Jodie Foster en première ligne : "A vif" se présentait plutôt bien. Premier constat : dans le périmètre codifié du thriller américain, Jordan se montre efficace et subtil malgré des dialogues parfois consternants. Deuxième constat (hélas) : ceci est un film qui sans ambigüités fait l'apologie de la vengeance personnelle et va même au delà puisque Jodie devient une sorte de justicière urbaine qui exécute tous les pourris de New York. Les dernières scènes provoquent la nausée avec un policier qui approuve ces méthodes expeditives (en plus il est amoureux de cette zorro au féminin). Que Jodie Foster puisse cautionner une morale pareille me sidère !