Pas à l'emporte pièce(s)

Premier film : belle promesses. Pièces détachées d'Aaron Fernandez, avec son réalisme à la Ken Loach, est avant tout une oeuvre empreinte d'humanisme, sans complaisance et jamais filmé à "l'emporte pièce(s)", tout au contraire. Alternant scènes nerveuses et pauses contemplatives, le film brasse nombre de sujets universels même s'ils ont une résonance particulière au Mexique : l'exploitation des adolescents par les adultes, le rêve d'une vie meilleure au delà des frontières, la tentation de la délinquance...Sobre et naturelle, l'interprétation donne encore davantage de force à un film joliment maîtrisé et engagé.




19/11/2008
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