Quand ça ne vole pas très haut (Amelia)

Sur le papier, retracer l'existence d'Amelia Earhart, cette Lindbergh au féminin, si célèbre en son temps, n'était pas une si mauvaise idée. Encore eut-il fallu éviter la bête hagiographie et ne pas (trop) insister sur ses amours, sans intérêt aucun. Mira Nair, dont le premier (excellent) film, Salaam Bombay, semble bien loin, et qui n'a jamais réellement confirmé ses promesses (Le mariage des moussons et Un nom pour un autre ne sont pas si mal, sans plus) est un choix un peu étrange pour la mise en scène d'Amelia. Le film est lisse, souvent joli à regarder, et tangue dangereusement vers le mélodrame dans sa dernière partie. Ca ne vole pas très haut (oups), mais on a vu pire dans le cinéma américain, ces dernières années. Sauf peut-être du côté de l'interprétation car Hilary Swank et Richard Gere sont franchement à ch..., disons mauvais, et pas qu'un peu.




16/04/2010
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