Susan Hayward (1917-1975)
Susan Hayward est née le 30 juin 1917 à New York. Après avoir appris la sténographie et le dessin industriel, elle s'inscrit dans une agence de mannequins. Sa beauté lui permet d'accéder aux couvertures des magazines et d'être retenue pour les auditions du rôle de Scarlett dans Autant en emporte le vent. L'essai n'est pas concluant mais lui vaut d'être remarquée par la Warner qui lui offre un contrat. Après quelques petits rôles, Susan Hayward fait ses véritables débuts dans Beau Geste (1939) de William Wellman, au côté de Gary Cooper et de Ray Milland. Rapidement, sa beauté rousse et son jeu énergique font d'elle une héroïne de western idéale. Le Passage du canyon (1946) de Jacques Tourneur ou Le Jardin du diable (1954) d'Henry Hathaway témoignent de son aisance au maniement du colt. Femme de tête, elle donne la réplique à des monstres sacrés tels que John Wayne, Gregory Peck, Robert Mitchum, Tyrone Power, Clark Gable ou Kirk Douglas. Mais le public semble la préférer dans des rôles plus féminins, où elle se livre à de grands morceaux de bravoure : alcoolique dans Une vie perdue (1946) de Stuart Heisler et dans Une femme en enfer (1955) de Daniel Mann, on la retrouve en délinquante condamnée à mort dans Je veux vivre (1958) de Robert Wise. Elle connaît un sommet de popularité au début des années 1950, quand elle tourne avec des réalisateurs prestigieux tels que Joseph Mankiewicz (La Maison des étrangers, 1949), Henry King (Les Neiges du Kilimanjaro, 1952) ou Nicholas Ray (Les Indomptables, 1952). Réputée pour ses rôles dramatiques, Susan Hayward étonne dans une de ses rares comédies, I'd climb the highest mountain (1951) d'Henry King. Elle espace ses apparitions dans les années 1960 et meurt en 1975 à Beverly Hills.