Un suédois givré
Aux références de Tati et Bunuel qui sont évidentes dans "Nous les vivants", je rajouterais celle de Iosseliani
dont l'univers de Roy Andersson est assez proche. Ce film n'est pas fait pour
les cartésiens, il s'adresse à ceux pour qui le monde, derrière des
destins difficiles, recèle encore de la poésie, pour peu qu'on veuille
bien regarder avec attention. Dans le registre des cinéastes décalés,
Andersson s'ajoute à une longue liste de scandinaves plus ou moins
"givrés" : Moodysson (voyez A hole in my heart en dvd si vous pouvez),
Von Trier, Jensen, Lien, Hamer, Kaurismäki, Kari et bien d'autres.
Continuez, j'aime beaucoup ce que vous faites.