Une femme traumatisée (7 minutes au paradis)

Douleurs physiques, hallucinations récurrentes, agoraphobie..., l'héroïne de 7 minutes au paradis est une survivante traumatisée. Omri Givon, nouveau réalisateur israélien (encore !), la suit dans le brouillard qu'est devenue son existence, dans des scènes parfois à la lisière du fantastique, oppressantes, épidermiques jusqu'à l'insoutenable. Mais il y a comme une lumière, vacillante, qui illumine le film et son principal personnage et l'empêche de verser dans la noirceur intégrale. Les sourires sont rares dans ce film mais ils valent de l'or. Et puis, et puis...arrive le dernier quart d'heure. Le récit bascule, devient incompréhensible jusqu'à ce qu'on saisisse l'ambition du metteur en scène. Ce revirement "à la Shyamalan" était-il nécessaire ? Il a pour principal conséquence de briser l'unité de l'histoire et de désorienter le spectateur furieux d'avoir été manipulé. A la réflexion, on se fera plus conciliant quant à ce dénouement inattendu même si... 7 minutes au paradis est un film qui se digère longuement après sa vision, bien plus de 7 minutes...




17/10/2009
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