Une jeunesse israélienne

Autobiographique et nostalgique, Mes plus belles années de Reshev Levy a le goût acidulé et insouciant de la jeunesse dans un pays pas encore en guerre. Aidé par une bande son épatante (les tubes anglo-saxons de l'époque), le réalisateur raconte sa chronique familiale comme une comédie italienne, tout du moins dans sa première partie. Mais nous sommes en Israël et le temps de l'innocence adolescente ne saurait durer. Aussi à l'aise dans le drame que dans la comédie, Levy conserve de bout en bout le ton de la (fausse) légèreté. Avec la politesse de ceux qui croient que les choses graves et douloureuses n'ont pas besoin d'être surlignées pour être ressenties.




31/12/2008
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