Verte sornette (The Green Hornet)
C'est quoi l'idée de The Green Hornet ? Dézinguer les films de supers z'héros ou, tout du moins, s'amuser avec leur mythologie. Green sornettes, oui. Gondry a pris son pied à faire exploser des voitures, tant mieux pour lui. Il serait préférable qu'il revienne à ses bidouillages d'avant qui avaient le mérite de montrer son ingéniosité et sa créativité. Dans ce frelon vert, tout est lamentable. Le scénario a été écrit avec des moufles, quelle autre explication ? L'interprétation ? nulle ! Cameron Diaz joue les utilités, Christoph Waltz est un méchant sans intérêt (où est passé l'acteur génial d'Inglourious Basterds ?), Jay Chou arrive à peine à faire exister son personnage de Kato, sans doute le plus intéressant, mais le pire, la cerise sur le crado, c'est Seth Rogen, insupportable de bout en bout, tout en haussement de sourcils et mimiques d'adolescent prépubère. L'humour ? Lourd comme un panzer, même pas digne d'une cour de récréation. Que l'on s'extasie sur cette méga production au QI de poulpe (quoique ce soit faire injure au défunt Paul, plus intelligent qu'une seule minute de cette méga daube) est inexplicable. Comment ? C'est un film pour le fun, le délire ? Ah bon, tant pis, il faut sans doute avoir gardé son âme d'enfant pour apprécier ce genre d'inepties en 3D (débile, désolant, déplorable). Soyez sympas, remboursez !