Bresson au couvent
Il y a longtemps que j'attendais de voir le premier film de Bresson "Les anges du péché" tourné au milieu de l'occupation. Finalement, j'ai du acheter une édition italienne connue sous le nom de "La conversa di Belfort." Moi qui confesse une certaine difficulté à me glisser dans l'univers bressonien, je n'ai eu aucune peine à pénétrer dans le couvent où se déroule l'action au milieu de soeurs particulières puisque presque toutes anciennes condamnées par la justice. En parallèle, se déroule une enquête policière qui, on s'en doute, ne passionne pas Bresson. Moins austère que ses futurs films, Les anges du péché est plastiquement magnifique et ne souffre d'aucun temps mort. Un cinéaste était né...