Cendrillons aux jolis pieds (Tout ce qui brille)

La première moitié de Tout ce qui brille est conforme à son cahier des charges : deux mignonnes nanas de banlieue s'éclatent et tapent l'incruste dans les soirées branchouilles parisiennes. Comédie de meufs, pardon de moeurs, positive attitude à la clé, avec la fraicheur de ses deux interprètes : Géraldine Nakache et Leïla Bekhti. La banlieue peinte moins en noir que d'habitude, pas rose non plus, juste grise. Sympa, le film, mais assez vite redondant pour qu'au bout de 3/4 d'heure on en ait fait le tour. Heureusement, Géraldine Nakache, également co-scénariste et co-réalisatrice, a plus d'un tour dans son sac à main. On oublie les rêves de ces Cendrillons aux jolis pieds et le ton se fait d'un coup plus grave. Coup de blues gagnant, le film cesse de papillonner et acquiert une densité qu'il n'avait pas auparavant. Et une vraie tendresse aussi, pas mielleuse pour un sou, pour célébrer un truc tout simple mais vital : l'amitié est plus précieuse qu'une paire de chaussures à 300 euros. On peut en rigoler, mais ce qui brille dans les yeux vaut plus que ce qui scintille dans les vitrines. Et toc !




10/04/2010
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