Du vide dans la Terre de feu (Liverpool)

La Terre de feu est enneigée. C'est beau. Parfois, des lapins gris viennent courir sur cette immensité immaculée. Ce sont les moments les plus palpitants de Liverpool, le film de l'argentin Lisandro Alonso, d'où tout ressort dramatique est exclu. Les plans fixes se succèdent. Un marin, descendu à terre, marche, mange, dort, échange quelques paroles anodines (le film n'est pas muet !), puis boit quelques gouttes d'alcool parce qu'il fait froid, l'hiver, quelque part dans ce bout du monde. Ce n'est un film contemplatif, puisqu'il y a peu à voir, et à comprendre, sans doute, si ce n'est l'absolu solitude de ce matelot mystérieux. 85 minutes sans chaleur, sans émotion. Au mieux, l'ennui vous gagne ; au pire, le désintérêt. Ou alors une certaine fascination. Le vide, c'est vertigineux, non ?



06/08/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres