Chabrol paresse (Bellamy)

La rencontre Chabrol/Depardieu a dû être mémorable, à la cantine du tournage, certainement, mais elle ne l'est pas sur l'écran, tant leur Bellamy invite à une douce somnolence. On imagine Chabrol paresser derrière sa caméra, aussi peu concerné par son intrigue (quelle intrigue ?) que le spectateur, qui en est réduit à chercher un quelconque intérêt à ce sous-Maigret en se fixant sur quelques personnages de second plan, sous exploités hélas (Vahina Giocante). L'épouse du commissaire, excellente Marie Bunel, est bien la seule à éveiller notre curiosité par son ambigüité et sa sensualité. On sait que Chabrol attache moins d'importance au scénario qu'à la description d'un milieu et aux zones d'ombre de ses personnages, mais dans dans Bellamy, la sauce ne prend vraiment pas. Il aurait mieux valu diffuser en salles le making of du tournage, avec ses à côtés culinaires et les conversations entre Chabrol et Depardieu, au moins, on se serait amusé.



01/03/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres