De Bresson à Rossellini

On pourrait appeler cela du masochisme : regarder dans la même soirée "Au hasard Balthazar" et "Europe 51" mais un cinéphile ne recule devant rien même si Bresson et Rossellini sont moins sa tasse de thé que disons Kazan et Lubitsch.Et de fait, si l'on se trouve ce soir là dans de bonnes dispositions, on peut y prendre un certain plaisir.

J'ai revu le Bresson après avoir lu le roman d'Anne Wiazemsky qui raconte son expérience d'apprentie comédienne et ses rapports troubles avec le cinéaste. Cela a augmenté ma perception d'un film typiquement bressonnien et donc à la fois captivant et ennuyeux (pour ce qui me conccerne). Pour le Rossellini, c'était une découverte et je ne suis pas loin de le considérer comme son meilleur, en dépit du fait d'avoir du regarder une vf. Un émouvant portrait de femme déboussolée que l'on enferme par peur de la considérer comme sainte (pour être rapide). C'est la première fois que Rossellini me touche autant donc il y a de l'espoir pour Pasolini (clin d'oeil à Eric).



28/01/2007
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