Au Clair de Labiche
Les deux derniers films muets de René Clair sont des adaptations de pièces d'Eugène Labiche.
Un chapeau de paille d'Italie (1928)
Le matin même de son mariage, le brave Fadinard laisse son cheval brouter le chapeau d'une charmante infidèle a son mari, et cela l'entraine dans des aventures extravagantes, pour retrouver un couvre-chef identique, afin d'éviter un scandale. Par la grâce d'un montage survolté, Clair évite avec brio le piège du théâtre filmé. Le comique de situation et l'incongruité du comportement des personnages sont exploités à fond dans un récit débridé mené de main à maître. Etre spirituel sans qu'une parole ne soit prononcée, c'est possible ! Le film connut un immense succès public.
Les deux timides (1929)
Un an plus tard, René Clair remet le couvert avec un autre Labiche. Cette fois, c'est un échec commercial sans appel. Primo, parce que l'argument est moins étoffé qu'Un chapeau de paille ; secundo, parce que le film sort au moment de l'avènement du parlant. Clair y fait pourtant montre d'inventivité dans son montage et sa technique, avec une utilisation sidérante du "split screen". Le cinéaste est au sommet de son art, comme le démontrera son premier film sonore, le brillantissime Sous les toits de Paris.
Un chapeau de paille d'Italie (1928)
Le matin même de son mariage, le brave Fadinard laisse son cheval brouter le chapeau d'une charmante infidèle a son mari, et cela l'entraine dans des aventures extravagantes, pour retrouver un couvre-chef identique, afin d'éviter un scandale. Par la grâce d'un montage survolté, Clair évite avec brio le piège du théâtre filmé. Le comique de situation et l'incongruité du comportement des personnages sont exploités à fond dans un récit débridé mené de main à maître. Etre spirituel sans qu'une parole ne soit prononcée, c'est possible ! Le film connut un immense succès public.
Les deux timides (1929)
Un an plus tard, René Clair remet le couvert avec un autre Labiche. Cette fois, c'est un échec commercial sans appel. Primo, parce que l'argument est moins étoffé qu'Un chapeau de paille ; secundo, parce que le film sort au moment de l'avènement du parlant. Clair y fait pourtant montre d'inventivité dans son montage et sa technique, avec une utilisation sidérante du "split screen". Le cinéaste est au sommet de son art, comme le démontrera son premier film sonore, le brillantissime Sous les toits de Paris.