Drôle de mise en boîte (The box)
Richard Kelly est décidément un cinéaste qui provoque des réactions ambivalentes : génie ou imposteur ? Un peu des deux, sans doute. Après l'échec de Southland Tales, Kelly est revenu à une forme plus sage, a priori, dans The box. Sur
le fond, c'est à moitié fumeux, à moitié vertigineux. On peut lui reprocher une intrigue mystico-grotesque, des effets spéciaux inutiles (que d'eau, que d'eau !), le jeu fade
du jeune premier. En revanche, impossible de ne pas être sensible à la façon dont Kelly va jusqu'au bout
de ses idées avec un talent de conteur indéniable. Mention bien également pour la recréation de l'ambiance et des décors des années 70, très aboutie. Moyennant quoi, on dira que The box est à moitié réussi ou
à moitié raté, c'est selon. Contrairement à Southland Tales, qui était aux 3/4 raté
mais tellement plus gonflé et délirant qu'il laissera un
souvenir plus fort.
PS : impossible de ne pas penser à En quatrième vitesse d'Aldrich en voyant le film. Sauf que là, il s'agit d'un chef d'oeuvre.
PS : impossible de ne pas penser à En quatrième vitesse d'Aldrich en voyant le film. Sauf que là, il s'agit d'un chef d'oeuvre.