Ils marchent à Londres (Espions(s))

Géraldine Pailhas et Guillaume Canet marchent à Londres. Et à eux seuls, ils justifient d'aller voir Espion(s). Lui, dense et compact, elle, vibrante et retenue. Deux superbes compositions d'acteurs. Le film ? Il lui manque pas mal d'ingrédients pour se hisser à la hauteur des Patriotes de Rochant (pour rester dans le même registre). En vrac : un peu moins d'invraisemblances (ah, le code d'accès à l'ordinateur du mari de Géraldine !), une image digne de ce nom (Dieu, que la photo est laide), une mise en scène plus imaginative, des dialogues un peu moins insipides, des moyens financiers supplémentaires, sans doute etc. En dépit de tout cela, il reste une (certaine) atmosphère pas désagréable et une belle alchimie, on y revient, entre Géraldine et Guillaume pour une amorce d'histoire d'amour qui évite les clichés. Quant au titre, il est assez mal choisi ; Les espions, c'est avant tout un film de Fritz Lang. Et ce n'est pas faire injure à Nicolas Saada que de dire qu'il ne boxe pas vraiment dans la même catégorie.




03/02/2009
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