Fast book (Un léger passage à vide)

Une lecture rapide, avec des ingrédients (cocaïne, alcool et paternité) qui rappellent furieusement le dernier Beigbeder. C'est le dernier Nicolas Rey : Un léger passage à vide. Dans le genre confession : "pardonnez-moi si je suis comme ça mais je n'y peux rien, c'est ma vie et je la brûle par les deux bouts". Souvent irritant, parce que ultra égocentrique mais parfois touchant pour le mal être qui suinte au fil des pages. Pas mal d'humour et de cynisme qui font passer un moment agréable avec des formules qui claquent comme des étendards. Pas de la haute littérature, on est d'accord, mais moins futile qu'il y parait. Un fast book qui est au roman, ce que le fast food est à la gastronomie. S'y adonner, une fois de temps en temps, ce n'est pas un crime.




21/02/2010
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