Flamands rosses (La merditude des choses)

Affreux, sales mais...pas si méchants. Les personnages de La merditude des choses, nouvelle livraison d'un cinéma flamand fécond, sont des marginaux, certes, mais qui échappent à une vision misérabiliste sous la caméra de Felix van Groeningen. La double évocation de ce petit monde, avec l'oeil d'un enfant de 13 ans, puis du même devenu ecrivain, donne un recul salutaire et un traitement sans emphase ni complaisance à cette chronique pittoresque, pas le moins du monde sordide (sauf dans quelques scènes un peu appuyées). Le film n'est pas dépourvu d'humour, loin s'en faut, plutôt viril (?), et ne recule pas devant une certaine crudité. Mais, en fin de compte, il en résulte un mélange détonant de comédie et de drame, bien dosé, noyé dans des hectolitres de bière. Beau portrait de flamands rosses, réaliste et pudique à la fois (si, c'est possible).




31/12/2009
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