Ford en émotions

Deux femmes (Pilgrimage, 1933).
Un des innombrables chefs d'oeuvre de Ford, un de ses films les plus humanistes également. L'histoire d'une mère possessive de l'Arkansas qui préfère "voir son fils mourir plutôt que dans les bras d'une autre femme." Ce fils qu'elle envoie à la guerre en Europe et qui y trouve la mort. Souffrance, prise de conscience, repentir, demande de pardon devant sa tombe en France (une scène sobre et bouleversante). Seul John Ford est capable de réaliser un mélodrame aussi noir (oui, on pleure à chaudes larmes) avec des scènes de pure comédie à l'intérieur. Sur le thème de la perte d'un fils pendant la première guerre mondiale, je ne vois qu'un autre film aussi fort : L'homme que j'ai tué de Lubitsch. Un autre chef d'oeuvre.


Planqué malgré lui (When Willie comes marching home, 1950)
Dans un autre registre, une comédie agréable mais pas mémorable sur un soldat qui n'arrive jamais à aller au front et qui devient un héros auprès de la Résistance française, à l'insu de son plein gré. Sur un thème voisin, Héros d'occasion de Preston Sturges est autrement plus corrosif.



02/08/2009
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