Moisson de vieux films (Janvier/1)

A propos de vieilles (et souvent bonnes) choses vues récemment.

Les trois filles (Teen Kanya, Satyajit Ray, 1961).
Deux histoires écrites par Tagore.
"Le receveur des postes" raconte comment une petite servante apprend à lire et à écrire avec l'aide du postier de son petit village. Simplicité et pureté.
"La conclusion" narre les aventures sentimentales d'un étudiant qui refuse la jeune fille qui lui est destinée pour convoler avec une autre, délurée et indépendante. Humour et tendresse dans ce chef d'oeuvre digne des plus grandes réussites de Ray. Les trois filles (Two daughters, en anglais !) est somme toute une bonne introduction à l'oeuvre du maître indien pour qui en ignorerait encore tout.
Le film est disponible, avec sous-titres anglais, sur amazon.co.uk

Reunion in France (Jules Dassin, 1942).
Film de propagande qui décrit une France résistante pour le moins...fantaisiste. Ceci mis à part, le film est très efficace et le suspense haletant. Joan Crawford/John Wayne forme un (faux) couple assez singulier.

Les vierges (Jean-Pierre Mocky, 1963).
Cinq histoires de perte de ... virginité, racontées avec malice par un Mocky couleur Nouvelle vague. Le cinéaste s'amuse avec la morale de l'époque. En dépit d'un montage parfois brutal et d'une interprétation hasardeuse, l'ensemble est plaisant, drôle dans ses meilleurs moments.

Un pyjama pour deux (Lover come back, Delbert Mann, 1961).
Une comédie ayant pour cadre le monde de la publicité. Totalement hilarante et menée à un train d'enfer. Du niveau d'un Billy Wilder, ni plus, ni moins. Rock Hudson et Doris Day sont particulièrement inspirés dans cette pochade qui n'a pas pris une ride.

Les anneaux d'or (Golden earrings, Mitchell Leisen, 1947).
Marlene Dietrich, en gitane, en jette ! Film d'espionnage dans l'Allemagne nazie, juste avant la guerre, très original et habilement scénarisé. Daté, certes, mais agréable.

L'aveu (Summer storm, Douglas Sirk, 1944).
Deuxième film américain de Sirk qui signe une adaptation de toute beauté de La partie de chasse de Tchekhov. Il en fait un film noir, dans la Russie tsariste, assez loin du style des mélodrames flamboyants qui seront sa marque de fabrique dans les années 50. Ironie et élégance au programme avec un George Sanders remarquable et une Linda Darnell époustouflante en femme fatale.







24/01/2010
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