Générations de femmes (Ce que je sais de Vera Candida)

Mon Dieu, femmes, qu'elle vous aime ! Elle, c'est Véronique Ovaldé, auteure de Ce que je sais de Vera Candida. Les femmes dont elle écrit la vie -grand-mère, mère, fille- sont à la fois des victimes (des hommes) et des combattantes. Des fleurs de souffrance qui ne s'en laissent pas compter (conter). Qu'elle soient pécheresse, pêcheuse, pute ou angélique, elles luttent, ne se démontent pas comme l'océan qui les entoure, quitte à y laisser leur peau. Ce que l'on sait de Véronique Ovaldé, c'est qu'elle écrit avec une grâce épatante, une veine tropicale et diaprée dont la mélodie triste devient mélancolique, gaie parfois, tant elle met de c(h)oeur dans le portrait de ces trois mères qui vont de l'avant, puisqu'elles n'ont pas le choix. Véronique Ovaldé joue de sa prose multicolore et transforme ainsi le chagrin en rosée du matin. Il n'y a pas que ces femmes qui soient admirables, Véronique Ovaldé l'est tout autant en faisant d'un mélodrame un chant harmonieux et solidaire, à travers trois générations.



18/11/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres